Encore un vaisseau amiral de la marque, une D Super 5, avec les chevrons couleur argent sur la malle arrière, et la boîte 5 vitesses, qui rentre au garage : elle doit célébrer un mariage à la fin du printemps, alors son propriétaire veut la refaire toute belle.

Il va falloir traiter quelques zones de corrosion (bas de portes en particulier), rattraper divers pocs et boursoufflures, s’occuper aussi du ciel de toit… et faire en sorte qu’elle soit présentable pour une belle cérémonie.
Lavage
On commence par un rapide lavage, on remet en place les enjoliveurs… et ça permet déjà d’envisager ce que ça pourra donner 🙂

Vue comme ça, elle à l’air pas mal, n’est-ce pas ?
Et voici comment vous la verrez dans votre rétroviseur 😉

État des lieux
On voit d’emblée que les bas de portes ont déjà été changés. Ce sera à refaire.

Les baguettes du tour de caisse sont toutes à changer, ainsi que les baguettes autour des optiques avant.
Début des travaux
On attaque un premier ponçage des ailes et du capot avant, et mastiquage des pocs.
Réparation des portes
Porte avant gauche.
Les réparations antérieures ont été mal faites, avec des rivets pop (!) et une épaisse couche de mastic.
On enlève tout et on pointe la tôle neuve, qui a été prévue avec un soyage pour la jonction avec la partie haute.
Réparation du sabot d’aile avant gauche
Là, à l’ouverture, on s’aperçoit que c’est plus vilain que prévu…
L’oxydation est nettoyée, jusqu’à apparition de la tôle blanche ; puis application d’une couche au zinc, pour éviter la reprise de la corrosion.
Ensuite c’est le pointage du nouveau sabot, et on meule les points.
Le propriétaire devra faire reprendre cet endroit, lors d’une poursuite ultérieure de la restoration.

Réparation de l’aile avant droite
… qui a déjà été rebouchée au mastic 🙁
On continue de découvrir d’autres endroits mal réparés à l’aide de couches de mastic… qui ne peuvent pas tenir, dans le temps !
On élimine toutes ces pansements usagés et on ne rechigne pas devant le travail de tôlerie pour refaire les choses proprement.
Réparation du sabot d’aile avant droite
Suite du ponçage
… et du mastiquage.
Dépose des autres ailes – préparation
… c’est pas encore peint que ça brille déjà ! 😀
Place au chaud
De la place s’est enfin libérée à la carrosserie, et on peut maintenant installer la D Super 5 à côté de la DS 21 injection présidentielle pour poursuivre les travaux.

Dépose du toit
Vient le moment de déposer le toit, en fibre celui-là. Le tour du toit montre quelques endroits par très reluisants !

Eh bien ce qu’on redoutait se présente hélas sous nos yeux : la corrosion du support de toit (les brancards).

La déception vient surtout du fait qu’on continue de constater que cette auto a déjà été réparée… mais très mal réparée 🙁
On retrouve du joint silicone partout, utilisé pour boucher des trous, et même pour recoller entre-elles des bouts de tôles rouillées !
Remplacement des brancards latéraux du toit
Recréation du haut de pare-brise
La pièce neuve est introuvable en remplacement (située sous le brancard avant) : il faut la refabriquer :
Peinture des phares avant
Tant qu’à avoir démonté les ailes avant et sorti les optiques de phares, nous choisissons de le repeindre.

Peinture des portes et ailes
Travail sur les sièges
Il consiste à remplacer le skaï qui a bien vécu, par du neuf.
Sièges avant
Banquette arrière
Remise en place des sièges
De nouveaux tapis de sol sont également posés.
Panneaux de portes
Les 4 panneaux de porte sont remplacés par des neufs, ainsi que l’accoudoir central.
Travail sur l’avant et l’arrière
La face arrière a subi un choc : elle est redressée.

La jupe avant est corrodée et déformée : on la remet en état.

La caisse passe en cabine de peinture
Essentiellement pour peindre les brancards de toit, mais aussi la face arrière et la jupe avant.
La malle arrière est peinte dans la foulée.
Peinture des jantes
Remontage
Après peinture des portes, ailes avant et capot moteur, on attaque le remontage de la voiture. A commencer par le réassemblage des ailes avant et leurs phares. Des baguettes d’enjoliveur de phares sont mises en place.
S’en suit la repose du toit, gardée pour la fin (on n’aurait peut-être pas dû, l’opération est plus complexe qu’il n’y paraît).
Véhicule terminé
Cette restoration partielle, initialement envisagée comme une peinture complète, a représenté 167 heures de travail et aura été exceptionnellement réalisée en un peu moins de 2 mois.
A présent, retour par transporteur chez son propriétaire… et bon mariage en Italie !